LES ARTS ET TRADITIONS
Cérémonie du Thé - Sadô
En provenance de Chine, les premiers théiers furent introduits au Japon vers le VIe siècle. Sous l'ère Edo, les règles régissant la cérémonie du thé étaient particulièrement complexes et nombreuses, cela eut pour conséquence de ralentir sa diffusion au sein de l'ensemble de la population mais aussi un foisonnement d'école avec des règles plus ou moins différentes (Omote-senke-ryû, Edo-Senke-ryû, Ura-senke, Oribe-ryû, Enshû-ryû...). Même si les écoles ont évolué, certains points communs sont à noter lors d'une cérémonie : le port du Kimono, le thé sera souvent très amer, s'asseoir sur les genoux, rester calme sans trop parler, service de petites friandises avec le thé, un seul bol de thé est servi pour toutes les convives qui doivent se le passer.
La cérémonie du thé est si complexe qu'il faut plusieurs années pour la maîtriser, même en tant qu'invité. Le festival de la cérémonie du thé se déroule le 1er décembre de chaque année dans les jardins du sanctuaire Shintô Kumano-jinja (Kyôto).
Plus généralement, les thés japonais sont principalement des thés verts, comme le Sencha, le Matcha (pour la cuisine) ou encore le Genmaicha.
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Musique - Ongaku
Les instruments de musique traditionnels les plus connus sont le Koto (ci-dessous, sorte de cithare de 13 cordes), les Flûtes (en bambous), le Biwa (ci-dessous, luth piriforme à 4 ou 5 cordes de soie), le Shamisen (ci-dessous, luth à 3 cordes en soie ou en nylon avec une boîte de résonance de forme carrée recouverte de peau), le Taiko ou Wadaiko (ci-dessous, tambours), le Tsuzumi (tambour portatif), et enfin le Uchiwa-daiko (tambourin à manche).
Le style de chant le plus connu est l'Enka, musique tradionnelle souvent interprétée par des femmes revêtues d'un kimono et se tenant debout devant leur public.
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Cinéma - Eiga
Les genres les plus connus et les plus typiquement japonais sont le Chambara-eiga (ci-dessous, films de sabre), le Gendai-geki (films de société), le Jidai-geki (ci-dessous, films historiques), le Kaijû-eiga (ci-dessous, films avec des créatures monstrueuses), le Meiji-mono (films se déroulant pendant l'ère Meiji), le Ningyô-Mono (films policiers ou mettant en scène des Yakuzas), les Animes (films d'animation). Les trois grands studios de production sont Shôchiku, Tôei et Tôhô.
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Jardins - Niwa
Il est quasiment impossible de déterminer avec précision l'apparition des premiers jardins. On trouve une première trace de l'existence de jardins dans une anthologie de la poésie japonaise réalisée en 760 par Otomo no Yakamochi.
La première codification de "l'art du jardin" apparue pendant l'ère Heian, le Jardin devait alors comporter des collines artificielles agrémentées de rochers et d'arbres, d'un étang aux contours irréguliers alimenté par un ruisseau, de 3 petites îles asymétriques reliées entre elles par des ponts et d'un rivage sur lequel devait se trouver un pavillon pour la contemplation.
Les différents type de jardin sont le Shinden (ci-dessous, "Jardin de Paradis", représentant le paradis de Bouddha, souvent agrémenté de ponts de pierres, de cascades, d'un étang qui symbolise la séparation entre la vie terrestre et l'au-delà et de ponts et d'îles qui symbolisent le chemin à parcourir pour atteindre le paradis), le Jardin Zen (ci-dessous, naquit en même temps que la secte vers le XVIe siècle, jardin de pierres représentant la nature), le Rojo ("Jardin de Thé", selon les règles dictées par le maître de thé Sen No Rikyû, les éléments caractéristiques sont les portes mobiles, les bassins à ablution et les pavillons de repos), le Jardin Sec (ci-dessous, jardin de pierres et de sable ratissé).
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Arrangement floral - Ikebana
Art dans lequel la disposition des éléments du bouquet est réglée par une symbolique précise, héritée du rituel bouddhiste.
Au VIe siècle, en même temps que le bouddhisme fait son apparition, les bases de l’arrangement floral commencent à s'établir. L'Ikebana est à cette époque intimement lié à la religion bouddhiste. Au Xe siècle, la notion de sacré va diminuer au profit d'une plus grande recherche d'esthétisme dans la composition des bouquets. Au XIIe siècle, cet art abandonnera une partie de ses codes complexes. Ainsi naîtra le style Rikka. L’école Ikenobô, qui enseigne les préceptes du Rikka, sera la première et la plus ancienne école d'Ikebana. Ce style, qui atteindra
son apogée au XVIe siècle, sera encore simplifié au XVIIe siècle avec le style Seika, qui ne comportera pas plus de deux espèces de végétaux. L'Ikebana ne cessera d'étendre son influence et le nombre de ses adeptes pendant toute l'ère Muromachi et évoluera en s'ouvrant aux femmes au XVIIe, en permettant l'introduction de nouvelles fleurs et en multipliant ses écoles à partir du XIXe siècle. Ushin Ohara fut le premier à utiliser des fleurs en provenance d'Occident et qui, en fondant son école, donnera naissance à un nouveau courant, le Moribana.
Les différents courants sont le Rikka (ci-dessous, bouquet de forme triangulaire, composé de sept ou neuf lignes de charpente représentant l’univers), le Nageire ( forme expurgée du Rikka, abandonnant la rectitude des lignes pour donner à l'ensemble une forme plus naturelle), le Shabana (arrangement floral conçu pour la cérémonie du thé), le Seika (ci-dessous, utilisation de 2 végétaux seulement, basé sur le concept de trinité), le Shôka (simplification du Rikka, d’influence confucéenne, basé sur le concept de trinité), le Moribana (ci-dessous, permet l’utilisation de fleurs occidentales) et le Shinka (pratiqué de nos jours, se divise en deux branches, le Moribana et le Nageire).
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Arbres - Bonsais
Le terme Bonsai désigne à la fois la plante et la technique de culture particulière permettant de l'obtenir. L'art du Bonsai est d'origine chinoise. Il fut introduit au Japon par les moines bouddhistes Zen pendant la période de Kamakura.
Il existe 2 grandes familles de Bonsai, ceux d'intérieur (souvent des plants d'origine tropicale) et ceux d'extérieur (les conifères, les arbres caducs ou persistants).
Les styles les plus répandus sont le Bankan (ci-dessous, arbre au tronc torsadé), le Bunjingi (plante au tronc mince et dégarni ne présentant qu'un feuillage à son sommet), le Chokkan (plante conique au tronc droit), le Houkidachi (ci-dessous, plante au tronc droit arborant à son sommet un feuillage dense, de forme ovoïde), le Ishitsuki (plante poussant dans la roche), le Kengai (plante au tronc courbé en cascade dont la tête retombe au côté du pot), le Neagari (plante dont les racines affleurent à la surface du pot), le Sabamiki (plante au tronc fendu), le Shakan (ci-dessous, plante au tronc droit penchant d'un côté) et le Sharimiki (plante au tronc écorcé).
Les techniques d'entretien sont l'haubanage (technique relativement simple qui consiste à courber les branches à l'aide de fils, de nylon par exemple, qui pourront être accrochés au pot, au tronc ou même à un poids), le ligaturage (enrouler du bas vers le haut le tronc et les branches de l'arbre avec des fils de cuivre), le rempotage (disposer du sable puis du terreau dans le nouveau pot), la taille (s'effectue pendant la phase de repos de la plante, peut se pratiquer sur le tronc, les branches et les feuilles, permet de conserver la forme de départ du Bonsai, de faire grossir le tronc et de couper les branches de façon asymétrique pour plus d'esthétique).
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Théâtre - Geki
On ne sait presque rien de l'art scénique japonais avant la pénétration des cultures chinoise et coréenne vers les VIe et VIIe siècles.
Les différentes formes sont le Bunraku (ci-dessous, théâtre de marionnettes, un acteur déclame le texte, variant sa voix en fonction des personnages et des situations, pendant que plusieurs marionnettistes de noir vêtus, s'activent sur scène pour donner vie aux poupées de plus d'un mètre de haut, l'instrument de musique utilisé est le Shamisen), le Bugaku (art de plein air, la chorégraphie obéit à des compositions géométriques strictes, les accompagnements musicaux sont joués par des flûtes droites, des koto à 13 cordes, des tambours et des flûtes traversières), le Nô (ci-dessous, art théâtral dramatique de plein air, se caractérise par une gestuelle lente, une musique stridente composée par le souffle d'une flûte, accompagnée d'un tambour donnant des inflexions dramatiques et un texte déclamé sur un ton monocorde), le Kyôgen (spectacle comique), le Kabuki (ci-dessous, inventé par des courtisanes mais joué uniquement par des hommes, pièces souvent tirées des épopées épiques ou légendaires du Japon ou mettant en valeur un personnage héroïque, le Shamisen accompagne la pièce, joint éventuellement par d'autres instruments), le Shimpa (nouvelle forme de Kabuki avec des actrices), le Kagura (danse Shintô, représentant les actions des Dieux et les devoirs des hommes envers les Dieux, exécutée sur une musique d'accompagnement composée par des flûtes, des Kotos à 6 cordes et du chant), le Gigaku (danse religieuse pantomime utilisant des masques expressifs et colorés ainsi qu'un accompagnement musical), le Shingeki (adaptation de pièces occidentales), le Rakugo (art narratif, déclamation de courtes histoires satiriques ou humoristiques), le Manzai (dialogue comique entre deux comédiens sans scène, sans musique et sans danse à l'origine, aujourd’hui ces dialogues sont agrémentés de musique et télévisés), le Dengaku (danses et chants folkloriques des campagnes souvent liés au travail de la terre et dédiés aux Dieux) et le Ta-Ue Odori (ci-dessous, chant traditionnel pantomimique des campagnes évoquant la fertilité, chanté et dansé en ronde par les femmes au moment du repiquage du riz dans les rizières).
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Pliage - Origami
L'un des plus anciens arts populaires, apparu au VIe siècle en Chine. C'est l'art de plier des carrés de papier afin de réaliser des représentations d'animaux ou d'objets. Il est interdit d'utiliser de la colle ou des ciseaux. L'origine de l'Origami au Japon date de l'ère Edo.
La grue est l'animal le plus représenté et fabriqué. Facile à plier, elle représente la paix et la guérison. Certains magasins se servent également de cette technique pour emballer les cadeaux.
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Peintures et Dessins - E
Les premières peintures japonaises remontent à l'époque Kofun par la décoration des murs et des chambres funéraires. On pourra véritablement parler d'art avec l'introduction du bouddhisme. La peinture puisera sur une longue période sa technique, ses thèmes et son inspiration en Chine. Après le XIIIesiècle, de nouveaux styles naîtrons, au début sous l'influence de préceptes de certaines sectes (comme le Zen), puis beaucoup plus libérés (style guerrier). L'ère Edo se caractérisera par un japonisme accru, se démarquant nettement de l'influence chinoise.
Les grand courants et styles sont l'Ukiyo-e (ci-dessous, "Images du monde fluctuant", art puisant son inspiration dans l'univers des plaisirs, correspond chez nous à l'estampe), le Yamato-e (ci-dessous, style de peinture particulièrement codifié représentant des personnages stylisés, des vues plongeantes et des couleurs vives), le Sumi-e (d'inspiration chinoise, regroupe les peintures et calligraphies exécutées à l'encre de Chine), l'E-Makimono (ci-dessous, illustrant surtout des textes religieux, effectués sur des bandes de papier enroulées autour d'un rouleau de bois), le Yôga (englobe tous les courants artistiques en provenance d'Occident), le Nihonga (ci-dessous, opposition au Yôga, préconise une adaptation aux techniques de peintures japonaises traditionnelles) et le Manga (signifie esquisse, regroupe l'ensemble des dessins humoristiques).
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Armes traditionnelles
Le Katana (ci-dessous) est le symbole de la caste des samouraïs, un sabre (arme blanche courbe à un seul tranchant) de plus de 60cm (cette longueur peut varier selon les périodes et techniques de guerre). Il est porté glissé dans l'Obi (ceinture du Kimono), tranchant dirigé vers le haut, du coté gauche (vers le bas aussi si le porteur est un cavalier). Il se manie généralement à deux mains, mais certaines techniques supposent le maniement à une main. Le poids d'un Katana standard varie de 800 grammes à 1 300 grammes.
Sa poignée (Tsuka) varie entre la largeur de deux ou trois mains suivant le climat politique. Elle commence par une garde (Tsuba) qui protège la main, et se termine par une extrémité utilisée pour porter des coups (Kashira). La lame est traditionnellement forgée à partir d'un acier brut transformé en acier composite. Le fourreau est fait de bois de magnolia qui, bien séché, est absorbeur d'humidité, limitant l'oxydation des lames ; il est recouvert de laque traditionnelle d'aspect lisse ou granulé à motif avec ou sans incrustation ; celle-ci avait deux vertus : rendre étanche l'ensemble sabre fourreau, et rigidifier le fourreau fait de magnolia fragile.
Le Bokken ou Bokutô est un sabre de bois représentant le Katana, utilisé comme arme d'entraînement aux arts martiaux. Il est fabriqué le plus souvent en chêne du Japon, néflier, Yusu ou ébène.
La Yari (ci-dessous) est une lance japonaise d'environ 2,5m (voire 4m pour certaines) à hampe et lame droite (sachant que différents embouts pouvaient y être accrochés). Elle est l'arme de prédilection des samouraïs, notamment utilisée par les bataillons pour trancher les jarrets des chevaux et désarçonner leurs cavaliers.
Le Shuriken et le Kunai (ci-dessous) sont deux armes de lancer traditionnelles, utilisées autrefois par les Ninjas.
Le Shuriken est une arme plate et discrète, en métal, relativement peu efficace et donc peu utilisée en combat direct. Elle est plutôt utilisée afin de distraire l'adversaire ou dans des embuscades où la rapidité d’attaque est essentielle. On peut le tremper dans du poison pour en augmenter l’efficacité. Les deux types les plus courants sont les Hira Shuriken (en forme d'étoiles) et les Senban Shuriken (en forme de losange).
Le Kunai, fabriqué en fer, a normalement une lame en forme de feuille et une poignée avec un anneau sur le pommeau pour attacher une corde. Il peut mesurer de 20cm à 60cm et peur servir d'arme de lancer, d'aide pour escalader, d'attelle ou encore d'outil pour crocheter des portes et autres.
Le Tantô (ci-dessous) est un couteau légèrement courbe à un seul tranchant dont la taille de la lame est inférieure à 30cm. Il est l'équivalent d'un poignard ou d'une dague japonaise. Le Tantô était principalement porté par les samouraïs et les femmes, qui le cachait dans leur Obi dans un but d'auto-défense.
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Vêtements traditionnels - Fuku
Il existe 3 grandes familles de vêtements : le Kimono, le Yukata et le Hakama.
Le Kimono est composé d'une longue robe ouverte dont le côté gauche se rabat sur le côté droit, fermé par une ceinture appelée Obi (ceinture de soie pouvant atteindre 4 mètres de long, qui se noue dans le dos, la forme du nœud variant selon les âges, les saisons et les occasions). Les Kimonos peuvent être portés par les femmes, les hommes et les enfants, les teintes et les motifs permettent de les différencier. Le Kimono féminin s'adapte aux saisons, il est généralement de couleur vive. Le Kimono masculin est beaucoup plus sobre et de couleur foncé.
Les Kimonos sont classés selon leur formalisme comme le Kurotomesode (utilisé par les femmes mariés et les Geishas lors des cérémonies les plus formelles, de couleur noir, les motifs se trouvent sous le bassin), le Furisode (utilisé par les jeunes femmes célibataires lors d'occasions formelles, coloré et rehaussé de motifs disséminés sur l'ensemble du vêtement, possède des manches très longues), le Irotomesode (utilisé lors d'importantes occasions, plutôt sombre, de couleur uni à l'exclusion du noir, les motifs se trouvent en-dessous des hanches), le Hômongi (utilisé lors des cérémonies nécessitant un certain formalisme comme les cocktails, les réceptions ou encore la cérémonie du thé, aux couleurs chatoyantes embellies de dessins), le Tsukesage (moins formel, couleurs vives, les motifs sont discontinus et ne couvrent pas l'ensemble du vêtement).
Les deux Kimonos particuliers sont l'Uchikake (ci-dessous, vêtement porté par la mariée le jour de son mariage, ressemble à un manteau, se porte par-dessus le Kimono, généralement de couleur banche unie) et le Susohiki (ci-dessous, utilisé uniquement par les Geishas et lors de certains spectacles de danses traditionnelles, de couleurs vives avec
d'importants motifs, très long, le porteur doit le maintenir légèrement relevé ou le laisser en traine).
Le Yukata (ci-dessous) se distingue des Kimonos par la légèreté du tissu et la couleur indigo des motifs (géométriques pour les hommes et floraux pour les femmes). Il est utilisé l'été lors de festivals, chez soi pour se détendre ou comme peignoir en sortant du bain.
Le Hakama (ci-dessous) est quasi-exclusif pour les hommes. C'est un pantalon bouffant, plissé, fendu aux côtés, présentant cinq plis à l'avant et un au dos, maintenu au niveau de la taille par une ceinture dénommée Koshi-ita. Indifféremment composé de soie (pour les cérémonies), de coton ou de polyester (pour les arts martiaux), sa couleur est généralement foncée (bleu foncé ou noir). Les Hakamas de couleur blanc sont portés par les prêtres Shintô et sont tolérés dans certains arts martiaux. Aujourd'hui, ils sont principalement utilisés pour deux grandes occasions : lors de la pratique d'un art martial et lors d'une cérémonie religieuse.
Les accessoires pour embellir encore plus ses vêtements sont l'éventail (utilisé par les hommes et les femmes), les peignes et les épingles à cheveux (pour les femmes, les plus raffinés sont en laque, écaille ou ivoire).
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Chaussures traditionnelles - Kutsu
Il existe quatre types de sandales traditionnelles : la Geta (ci-dessous, sandale de bois composée d’une planche faisant office de semelle, ayant une lanière destinée à maintenir le pied, sous la semelle se trouvent deux lames de bois positionnées dans la largeur du pied, se portent avec des chaussettes particulières nommées Tabi), la Zôri (ci-dessous, sandale élaborée à partir de paille de riz, tressée et nouée par des fils, la semelle plate laisse courir 2 lanières, la plus vielle chausse de l’Archipel, on en trouve de toutes manières et de toutes couleurs), la Waraji (ci-dessous, sandale élaborée à partir de paille de riz tressée, semelle plate plus courte que la plante du pied, une cordelette partant de la semelle est lassée autour de la cheville, était portée par les moines, les soldats et les paysans), et l'Okobo (ci-dessous, sandale à plateforme conçue dans une seule pièce de bois, une lanière de couleur maintient le pied, essentiellement utilisée par les apprenties Geishas).
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Autres vêtements
L'Haori (ci-dessous) est une veste assez courte (tombant jusqu'aux hanches habituellement) qui est portée généralement par les hommes, elle se met par dessus le Kimono. Elle est fermée par une corde tissée appelée Himo.
Les Tabis (ci-dessous) sont des chaussettes traditionnelles séparant le gros orteil des autres pour mettre des Geta par exemple. Elles montent soit jusqu'à la cheville, soit jusqu'à mi-mollet, elles sont faites de coton avec une semelle plus épaisse et se ferment grâce à un système d'attaches métalliques. La semelle épaisse sert aussi de pantoufles quand on quitte les chaussures en entrant dans une maison. Elles sont la plupart du temps de couleur blanche, en particulier pour les occasions formelles.
Le Jinbei (ci-dessous) est une sorte de pyjama pour l'été, le plus souvent porté par les hommes et les enfants, à la maison. Il est composé le d'un haut et d'un short, de couleur sobre pour les hommes et coloré pour les enfants.
Le Fundoshi est le sous-vêtement traditionnel pour homme, ressemblant à un pagne, qui a presque disparu après la Seconde Guerre Mondiale. Il est cependant encore porté lors de fêtes.
Le Samue est un vêtement porté par les moines bouddhiste pour le travail manuel en extérieur, comme l'entretien des jardins japonais. Le Samue est fait le plus souvent en coton, lin ou même soie pour les bonzes de haut rang. Il est constitué d'une veste Kimono et d'un pantalon ample, idéal pour la pratique de la méditation.
L'Hanten (ci-dessous) est une veste courte d'hiver, connue pour être très chaude (molletonné avec du coton). Ce manteau a été popularisé vers l'ère Edo. L'Hanten ressemble à l'Haori et peut-être porté par les hommes et les femmes.
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